Les 3 meilleurs livres du suggestif Dai Sijie

L'œuvre de Dai Sijie est une sorte de mission informative de l'humanisme transposée en littérature. Parce que les histoires de Dai Sijie respirent cette transcendance des œuvres avec une morale finale, comme des proverbes étendus dans chaque scène de ses intrigues. Un désir d'enseignement, assumant le caractère subjectif du roman, à partir de l'exemple et de cette découverte de la vie comme enchaînement de décisions qui composent tout.

Le fait est que non seulement avec ce désir, parmi existentialiste de la tradition chinoise, écrit Dai Sijie. Parce qu'il recrée également l'histoire (surtout dans le contexte de sa Chine d'origine) et l'expérience comme une aventure. Parvenant ainsi enfin à donner suite à leurs intrigues. Et le résultat, le mélange, le creuset... finit par composer des romans et des histoires passionnantes sous tous les prismes qu'on les contemple.

Top 3 des romans recommandés par Dai Sijie

Balzac et la jeune couturière chinoise

L'œuvre avec laquelle Dai Sijie a conquis les lecteurs du monde entier. Une proposition qui comporte beaucoup de découverte de la lumière parmi les ombres. Une idée ronde pour présenter la jeunesse comme le moment idéal d'une rébellion efficace, celle qui part du forum intérieur contre les trompe-l'œil de l'autoritarisme du moment. Avec un point de vue dystopique mais avec l’idée qu’une grande partie de cette approche socialement indésirable n’est pas toujours une question d’avenir, mais de présent.

Deux adolescents chinois sont envoyés dans un village perdu des montagnes Sky Phoenix, près de la frontière avec le Tibet, pour achever le processus de « rééducation » mis en œuvre par Mao Zedong à la fin des années 1960. Endurant des conditions de vie inhumaines, avec des perspectives quasi nulles de retourner un jour dans sa ville natale, tout change avec l'apparition d'une valise clandestine remplie d'œuvres emblématiques de la littérature occidentale.

Ainsi, grâce à la lecture de Balzac, Dumas, Stendhal ou Romain Roland, les deux jeunes découvriront un monde plein de poésie, de sentiments et de passions inconnues, et apprendront qu'un livre peut être un instrument précieux pour conquérir l'attrayant. Sastrecilla, la jeune fille du tailleur du village voisin.

Balzac et la jeune couturière chinoise

Les acrobaties de Confucius

L'étoile de Bethléem marquait le chemin des croyants chrétiens. D'autres étoiles ont fasciné les astronomes bien plus tard, invitant à de nouvelles voies vers de nouvelles découvertes vers le spirituel à partir du tout terrestre et corporel. Ou du moins c’est ce qui ressort de cette passionnante histoire de recherche du nouvel Ulysse, fasciné par les dômes célestes inaccessibles. Puisqu'il est impossible d'atteindre physiquement les étoiles, on peut s'y essayer avec l'impulsion spirituelle d'un formidable orgasme ou se bercer dans la brillante somnolence de l'opium.

Débordant de vitalité, d'humour intelligent et du rythme frénétique qui caractérise toutes ses œuvres, ce roman de Dai Sijie propose au lecteur une réflexion subtile, érudite et ludique sur le jeu des masques du pouvoir à travers une série d'aventures exubérantes mettant en vedette l'un des plus personnages excentriques de l’historiographie chinoise. En 1521, sous la dynastie Ming, l'apparition d'une nouvelle étoile est interprétée par les astronomes de la cour comme un sinistre présage dont le sort oblige l'empereur à quitter la capitale pour un temps.

Ainsi, Sa Majesté, Zheng De, embarque pour un voyage vers le sud dans un navire flottant aussi luxueux qu'un palais, accompagné de trois cents belles concubines, plus de six cents eunuques et ses quatre doubles, si semblables au souverain qu'il est impossible de l'attaquer. . Passionné d'opium, de chasse et de sexe, Zheng De se distrait avec la pratique de jeux érotiques sophistiqués inspirés des enseignements de Confucius alors qu'il navigue vers sa destination, la riche ville de Yangzhou, où l'attendent des aventures non moins passionnantes comme la chasse. des rhinocéros et une étrange créature jamais vue auparavant. Mais aucun des plaisirs qui séduisent tant l'empereur ne peut lui faire oublier qu'Eros et Thanatos vont généralement de pair et que ce sera donc une bonne idée de se préparer à tout ce que le destin lui réserve.

Les acrobaties de Confucius

Le complexe de Di

Une intention autobiographique. Dans le sens de ce retour à la Chine depuis son Paris actuel. Sauf que Dai Sijie sublime son retour dans cette fiction en devenant un Don Quichotte venu en Chine pour réparer toutes sortes de torts sans oublier la sauvegarde de sa bien-aimée. L'épopée lointaine avec une touche burlesque, le romantisme du fou. On mélange tout pour découvrir une satire moderne où l'auteur expie la mélancolie de l'émigré pour nous offrir cet avenir typique du roman classique, entre métaphores et doubles lectures, entre tragédies et comédies comme une seule et même chose, selon le point de vue où l'on le regarde. .

A quarante ans, sans autres possessions que ses lunettes myopes et les cahiers où il note soigneusement ses rêves, Muo retourne en Chine après avoir passé onze ans à Paris à étudier la psychanalyse. Il est animé par une mission aussi noble que risquée : libérer de prison la femme de ses rêves, Volcán de la Vieja Luna, qui croupit en prison pour avoir fourni à la presse européenne des photographies de policiers torturant des détenus. Pour la sauver, le juge corrompu Di exige une jeune vierge en échange de sa faveur.

Ainsi, dévoué à l'esprit chevaleresque, Muo enfourche un vieux vélo pour partir à la recherche d'une jeune fille, dans ce qui sera une fascinante excursion psychanalytique à travers la Chine d'aujourd'hui, où les coutumes féodales cohabitent avec un régime communiste décaféiné et l'invasion florissante du capitalisme. paradis. La corruption, mais aussi la naïveté et la joie de son peuple, la malice et la solidarité, seront les visages contrastés qui surgiront dans une succession d'aventures tragi-comiques et de scènes aussi hilarantes qu'inoubliables.

Le complexe de Di

Autres livres recommandés par Dai Sijie

L'évangile selon Yong Sheng

Les traditions familiales peuvent être aussi absurdes que celles qui se consacrent, génération après génération, à la conception de sifflets à pigeons. L’artisanal comme analogie du caractère obligatoire de l’appartenance. La tradition s'estompe jusqu'à la caricature lorsqu'un nouvel héritier comprend que tel n'est pas son destin...

Dans un village du sud de la Chine, au début du XXe siècle, Yong Sheng est le fils d'un charpentier qui fabrique des sifflets pour les pigeons domestiques. Yong Sheng était destiné à devenir artisan jusqu'à ce qu'il rencontre Maria, une institutrice chrétienne, qui éveille la vocation du garçon : tout en fabriquant des sifflets comme son père, il décide de devenir le premier berger chinois de la ville.

Forcé de se marier pour obéir à de vieilles superstitions, Yong Sheng étudie la théologie à Nanjing et, après de nombreuses aventures, le jeune pasteur retourne à Putian pour passer une brève période de bonheur en exerçant son ministère dans sa ville natale. Mais tout change en 1949 avec l’arrivée du régime communiste, qui marque le début d’une ère de tourments pour lui et pour beaucoup d’autres Chinois.

L'évangile selon Yong Sheng
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