Les 3 meilleurs livres du grand Sergio RamĂ­rez

Parler du reconnu Prix ​​Miguel de Cervantes 2017, Sergio Ramírez, c'est parler d'un auteur controversé, dans la mesure où tout écrivain politiquement significatif finit toujours par être qualifié de partial. Mais, dans une analyse objective de son travail par fiction, de sa qualité littéraire en soi, on ne peut s'empêcher d'admirer son héritage. Ongle vaste travail narratif (Je parle toujours de fiction) où bougent des personnages avec une âme qui nous offrent leur regard serein sur le monde.

Les contradictions des idéaux, les revers d'aller de l'avant, en laissant toujours derrière vous cet autre que vous étiez. Thèmes existentialistes mais aussi proches. Romans d'humour ou de genre noir. Tout ce dont vous avez besoin pour composer l'histoire et le décor auquel nous sommes aimablement invités à passer... Et la politique, oui, la politique aussi, mais toujours des plus grandes vertus de la fiction, qui offre le point de vue de plusieurs personnages pour pouvoir se confronter idées et naturaliser une histoire qui, autrement, n'avancerait jamais.

Dans une gamme aussi variée, il est toujours difficile de choisir. A tel point que son grand roman Personne ne pleure plus pour moi J'étais juste à côté du podium. Les goûts de l'un sont ce qu'ils sont, et le choix peut séparer un thème simplement à cause de cela, par goûts, et peut vraiment mériter une évaluation plus élevée. Mais c'est ce qu'a cet Internet, nous laissons chacun nos idées...

Top 3 des livres recommandés par Sergio Ramírez

Tongolele ne savait pas danser

Un noir à la nicaraguayenne, avec toute sa noirceur, a déjà l'héritage historique d'un pays dont la politique est immergée dans ces racines instables même dans les années 80. Un cadre brillant chargé de cette sensation fantomatique des couches de pouvoir qu'ils ressentent encore ils habitent des scénarios facilement surpassés par le reste du monde...

Nous sommes au XXIe siècle, dans un Nicaragua où vivent des révoltes populaires brutalement réprimées par le gouvernement, soutenu par le sinistre bras exécutif du chef des services secrets. L'inspecteur Dolores Morales doit affronter au loin ce terrible être surnommé Tongolele, ultimement responsable de son exil au Honduras, qui se déplace avec froideur et cynisme, en partie grâce aux conseils divinatoires de sa mère, de nombreux fils de la politique dérangée du pays.

La prose magistrale de Sergio Ramírez révèle peu à peu un réseau trouble, plein de secrets, de trahisons et de sombres manœuvres que devra affronter l'inspecteur Morales, épaulé par l'ineffable Lord Dixon, Doña Sofía Smith et le reste de ses associés. Car, dans ce Nicaragua toujours turbulent, tout pas peut être mal pris et provoquer l'effondrement définitif de quiconque décide d'affronter d'une manière quelconque, même ridicule, le pouvoir en place.

Tongolele ne savait pas danser

Ce jour est tombé un dimanche

Un bon livre d'histoires doit être intitulé avec un point d'ambiguïté capable d'héberger les histoires qui débordent au-delà de la couverture. Avec cette perspective, un point suggestif et la certitude que plusieurs dimanches nous attendent avec leur cadence différente du reste des jours de la semaine, nous profitons des rencontres les plus fascinantes...

Une femme combat la solitude en faisant des mots croisés. Une famille riche découvre que leur fils s'est lié d'amitié avec le fils d'un trafiquant de drogue. Un homme souffre d'impuissance et se rend chez un urologue innommable. Un autre voit sa vie tranquille de jardinier fortuitement altérée. Une ville entière est massacrée au Guatemala par un contingent de l'armée qui avait été invité à un barbecue...

Les histoires de Ce jour est tombé dimanche s'articulent autour de quatre thèmes fondamentaux : la famille et l'amour, la mémoire #individuelle et collective, la mort et le quotidien. Voici toutes les clés du récit de l'auteur, considéré comme l'un des maîtres du genre en espagnol : l'humour, sa préférence pour les protagonistes perdants qui contiennent toute la dignité du monde et l'attachement irréductible à l'être humain.

Ce jour est tombé un dimanche

Punition divine

Un roman total dans lequel on retrouve de tout. L'Amérique latine à la loupe pour mettre en valeur les nuances typiques d'une idiosyncrasie très particulière.

Résumé : Dans Divine Punishment, l'amour et le sexe, l'intrigue politique et le pouvoir économique s'unissent pour créer l'un des romans les plus complexes et fascinants sur la société centraméricaine. Une série de meurtres par empoisonnement a lieu dans la ville de León, au Nicaragua, dans les années XNUMX.

Le meurtrier présumé, brillant avocat et poète, sera aussi une victime de plus, lorsque son histoire particulière atteint des dimensions collectives, et que le sens éthique est bouleversé à la veille de la dictature perpétrée du Nicaragua au Guatemala.

L'écriture de Sergio Ramírez sous-tend le roman sérialisé, le reportage journalistique, le langage juridique complexe, les images modernistes, tout en représentant l'un des hommages les plus soignés à la tradition romanesque.

La punition de Dieu

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Le cheval d'or

La vie est un carrousel. Tout se reproduit à cause de la détermination même des êtres humains à répéter leurs péchés et à rechercher des passés impossibles que nous espérons retrouver en nous plongeant dans la force centrifuge des souvenirs. Tout le reste est une évolution retentissante qui est chargée de nous sortir de cette spirale insensée. Et à partir de là cette super petite histoire...

C'est l'histoire d'une princesse de la noblesse rurale des Carpates qui portait sur sa jambe gauche une attelle munie de vis à tête fraisée et de sangles en peau de vache. D'un coiffeur sculpteur de chevaux, à la barbe touffue ouverte en deux ailes, qui croyait avoir inventé le manège. D'un marchand, également doté d'une barbe touffue sur deux ailes, qui se croyait le fils de l'empereur Maximilien. Et à propos d'un cuisinier bavard et rusé qui a sauvé un dictateur de la mort.

L'inventeur du coiffeur termine ses jours empoisonné et son cadavre est jeté au fond d'une rivière. Le facteur commercial termine le sien face à un peloton d’exécution. Et le cuisinier finit par être emporté par un torrent de pluie déchaîné, ivre. Elle commence en 1905 dans le village de Siret, alors territoire de l'Empire austro-hongrois, et se termine à Managua en 1917, sous l'occupation militaire des États-Unis, par une conspiration au dénouement inattendu.

Le cheval d'or, c'est aussi l'histoire d'un carrousel arrivé après un long voyage en mer jusqu'au Nicaragua, et avec lequel la princesse allait ensuite de ville en ville, de fête patronale en fête patronale, les chevaux de bois étant de plus en plus usés. le temps.

Sergio Ramírez déploie toute sa maîtrise narrative dans ce délicieux roman à mi-chemin entre le récit d'aventures et celui des enchevêtrements, des intrigues de palais et du picaresque moderne. Plein d'humour et d'imagination, Le Cheval d'Or raconte le voyage d'une Europe qui n'existe plus jusqu'à un Nicaragua troublé pour réaliser le rêve improbable d'un inventeur qui a inventé ce qui a déjà été inventé.

Mille et un morts

Nous mourons chaque fois que nous pensons que le monde est tel qu'il est, c'est-à-dire lorsque nous nous convainquons que nos sens sont la réalité. Plus on s'accroche à un idéal, plus la chute peut être dure. Il ne s'agit pas de rester tiède dans la vie. Il s'agit plutôt d'accepter la subjectivité de tout.

Résumé: Le lecteur verra à travers l'œil de son appareil photo l'étonnante falsification de nos nationalités, le fantasme vaincu des idéaux et des utopies, le plus persistant d'entre eux étant le canal qui traverse le Nicaragua, et l'appel au génie et à la misère dans divers scénarios, du du port de Greytown au Nicaragua, avec ses palais de marbre au milieu de la jungle, au ghetto de Varsovie et à la Cartuja à Majorque.

Mille et un morts

Un bal masqué

Quelle est la probabilité que tout se passe juste parce que ? Sûrement la même chose que tout se passe avec la prédestination mathématique. Atteindre le monde est un événement isolé..., ou pas. Le monde n'est plus le même avec un invité de plus au bal masqué...

Résumé : Un enfant va naître le 5 août 1942 à Masatepe, une ville comme une autre en Amérique latine, et tous les événements imaginables semblent se conjuguer sans relâche autour de ce fait, comme dans les multiples pistes d'un cirque.

Cachée derrière la célébration d'un bal masqué provincial, l'arrivée au monde de ce petit est presque une question de hasard au milieu d'un tourbillon d'événements qui lui donnent une signification particulière.

Avec un humour débordant, une maîtrise extraordinaire dans le tissage d'intrigues si variées et une touche malicieuse devant ce qui n'est que l'origine de sa propre naissance, dans Un baile de mascaras Sergio Ramírez rend hommage à une époque, un lieu et un des gens qui deviennent si spécifiques universels et réalisent ainsi une œuvre singulière dans le récit américain.

Un bal masqué
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