Les 3 meilleurs livres du grand James Salter

Être pilote et écrivain aura toujours une considération particulière en littérature puisque Antoine de Saint-Exupéry a écrit Le Petit Prince. On semble en déduire que ce transit à travers les nuages ​​a produit une approche de l'inspiration ou des muses.

Le fait est que James saler il a suivi le sillage du génie français et a trouvé une piste littéraire où il pourrait atterrir avec l'imagination particulière de ceux qui font de voler dans le ciel un métier risqué.

James et Exupéry sont tous deux devenus pilotes de l'armée de l'air, une performance qui impliquait d'affronter le risque d'être abattu par un autre pilote ennemi seul, avec peu de chance de s'en sortir vivant...

Il y a un point existentialiste dans la matière..., la manière d'affronter cette peur doit nécessairement être intériorisée avec un point d'excentricité. Exupéry a eu recours à la fable, à la fantaisie. James Salter a fini par s'épanouir sur le mondain, sur les vicissitudes transcendantales de ces petites âmes vues comme des fourmis...

La littérature est excentricité, elle cherche des perspectives différentes en apportant quelque chose de nouveau ou en révélant ce que les autres n'osent pas exprimer. Les expériences particulières peuvent enfin remplir le langage des émotions et des sensations.

Bref, Exupéry et Salter ont sorti leurs histoires des nuages ​​et ont fini par convaincre des millions de lecteurs, chacun avec sa façon de raconter le monde à 10.000 XNUMX mètres d'altitude.

Top 3 des livres recommandés par James Salter

Années-lumière

Pour un pilote d'avion, supposé attiré par l'aventure et le risque, parler de mariage ressemble à la digression d'un profane. Il est vrai que ce roman, écrit en 1975, ne semblait pas annoncer le niveau d'engagement que l'auteur allait acquérir un an plus tard avec Kay Eldredge. Son précédent mariage pourrait conduire à ce roman désenchanté de la figure du mariage.

Et pourtant, le signe de vie de couple qu'impliquait Années Lumière finirait par se transformer en un mariage prochain et fructueux. Le fait est que dans ce roman nous rencontrons Nedra et Viri, un couple marié avec des filles, avec leur vie sociale et avec leur apparence de couple parfait. Mais à huis clos, James nous présente la fragilité de toute rencontre amoureuse au long cours.

L'idéalisation cède la place à la manie, le désir cède la place à l'apathie. Et pourtant, il s’agit de faire semblant, au point même que la fracture peut finir par tout casser.

Un récit intelligent qui nous entraîne entre dialogues et descriptions à travers ces étranges interstices de coexistence où l'on peut être le meilleur d'entre nous mais aussi le pire.

Le temps qui passe, la fugacité du bonheur, l'adaptation aux circonstances, les enfants. James Salter décortique l'âme de certains personnages pour découvrir l'astuce d'une réalité en papier mâché.

Années-lumière

La dernière nuit

Un merveilleux livre d'histoires dans lequel James Salter rend bien compte de sa maîtrise du dialogue et du silence. Ce livre est une recherche d'alchimie, de synthèse de l'amour le plus impétueux et le plus quotidien.

Parmi diverses histoires qui nous parlent des pulsions du désir sexuel, de la trahison amoureuse, de la déception et du dépit, de la déception et de la solitude. Et en résumé, l'idée que ce dernier concept de solitude consiste fondamentalement à ne pas pouvoir aimer dans la version de l'amour qui peut être atteinte.

Le bonheur est certes un orgasme, mais ses effets éphémères sont à la fois frustrants et nécessaires. Atteindre un niveau d'amour si intense qu'il durait dans le temps pendant des jours, des mois ou des années finirait par le déformer complètement.

Les choses existent par leurs contraires et en amour, plus qu'en toute autre chose, il faut de petites doses de haine pour réactiver à nouveau la sensation glorieuse de la rédemption physique la plus explosive. Des histoires qui parlent aussi de la mort, de sa proximité comme impression idéalisée d'amour pour ceux qui sont sur le point de partir.

Je ne sais pas, un ensemble d'histoires hétérogènes mais qui à leur tour offrent un aperçu uniforme de la volonté d'aimer.

La dernière nuit

Tout y est

James Salter laisse toujours un arrière-goût d'autobiographie. Tout ce qui est divagation sur les émotions apporte nécessairement une vision du monde, de la part de l'auteur. Dans ce cas, l'affaire est plus délibérée. Philip Bowman est un pilote qui décide de prendre d'autres chemins dans sa vie.

Philip se sait jeune et avec l'empreinte invincible de quelqu'un convaincu de ses dons, il cherche sa place d'écrivain. Bowman commence à travailler pour une maison d'édition, mais peu à peu on le voit progresser parmi la société culturelle new-yorkaise hédoniste et élitiste, miroir où se reflète le rêve américain le plus bohème.

Philip se livre à la débauche sexuelle et profite de bonnes années au cours desquelles il gagne en prestige. Jusqu'à ce qu'il découvre le vide, cette étrange sensation de caresses froides et de rires qui font mal quand on les force. Alors il cherche un tournant pour sa vie, il a besoin d'un véritable amour, et il s'y donne...

Tout y est
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