3 meilleurs livres d'Anne Jacobs

Il arrive souvent que l'irruption d'un phénomène aussi brutal que celui de Anne Jacob sur un marché littéraire spécifique comme l'allemand (phénomène équivalent à un Maria Duenas en Espagne en termes de thème et de cadre), il peut être reproduit avec encore plus de puissance lorsqu'il arrive en réplication dans de nombreux autres pays avec une trilogie déjà matérialisée.

Et que le cas de Jacobs n'est pas celui du produit marketing sorti de nulle part. Car avant la diffusion de son œuvre sous la signature définitive de son vrai nom, Anne avait déjà préalablement signé avec romans signés avec une variété de pseudonymes. Peut-être l'a-t-il fait avec l'idée de tester et d'affiner son style et son art, pour finir par réapparaître comme le phénomène best-seller déjà international.

Le fait est que, une fois que les niveaux de ventes qui ont conseillé son exportation ont été atteints, l'arrivée de la saga du village des tissus il est produit de manière plus agréable pour les lecteurs, car les histoires se succèdent dans les nouveaux pays importateurs de l'ouvrage.

En attendant la suite, je fixe ici ma prédilection en termes de qualité de ce qui a été publié entre l'Allemagne et l'Espagne par Anne Jabocs.

3 livres recommandés par Anne Jacobs

Le village des tissus

Ce n'est peut-être pas tout à fait objectif en premier lieu, mais l'approche des personnages dont la vie s'étend jusqu'à nous parmi des milliers de pages, a toujours ce quelque chose de spécial... Et ce premier volet de la saga c'est une présentation inoubliable.

Le réveil du XXe siècle est probablement l'une des étapes les plus littéraires de l'histoire de l'Europe, un continent qui a commencé ce dernier siècle du deuxième millénaire entouré d'une évolution constante et d'un bouleversement géopolitique et social marqué.

La modernité se profile à l'horizon avec l'industrialisation, le développement, la technologie…, de la même manière que de sombres présages se profilent sur une réalité qui annonce des guerres et qui secoue périodiquement la population par des catastrophes de toutes sortes.

Écrire des intrahistoires dans cette phase de notre civilisation est tentant. Et c'est ainsi qu'Anne Jacobs l'a compris dans La Villa de las Telas, un roman qui commence déjà à être un phénomène littéraire chez de nombreux lecteurs de l'Europe d'aujourd'hui qui aiment se plonger dans ce miroir de détail du passé.

Car c'est ce qu'est ce roman, l'histoire d'une saga familiale en 1913, et de tout ce microcosme de personnages qui abrite la ville allemande millénaire d'Ausburg. Les paradoxes habituels entre la vie apaisante des classes aisées et la lutte acharnée des plus démunis à la recherche d'un vestige d'avenir.

Le saut entre les classes sociales et l'amour comme un aimant en fuite qui peut finir par magnétiser des personnes d'horizons très différents. Trahisons et espoirs, émotion à foison pour le destin qui peut attendre tant de personnages si bien peints par l'auteur.

Les Melzer, riches et puissants dans l'Allemagne du moment, ont leur personnel de service où entre Marie, une jeune femme sans famille mais ouvrière, et avec une grande envie de se tailler un avenir...

Paul Melzer doit prendre le relais du commandement de la puissante famille. Mais dans sa jeunesse actuelle, il devine déjà qu'il n'a aucun don pour ce commandement de fer sur les biens et les personnes qui devraient être supposés être un héritier digne.

Marie et Paul. Abri des rêves de l'un et de l'autre. L'aimant peut finir par les attirer. L'amour est capricieux...

Mais les Melzer ne sont pas ce qu'ils sont uniquement grâce au travail et aux efforts pour élever leur nom. Chaque famille a ses secrets. Plus une maison est grande, plus son sous-sol doit être grand pour pouvoir abriter des secrets indicibles...

Le village des tissus

 L'héritage du village des tissus

Je suppose que cela arrivera dans presque tous les cas où une histoire pointe vers sa fin. L'auteur doit compenser le nœud de la nouvelle suite par une orientation vers cette fin d'apothéose qui clôt la trilogie (au cas où il n'y aurait pas de nouveaux épisodes... Qui sait ?).

Une troisième partie comme ça cet arôme de résolution éveille toujours, à la fin de tant de questions ouvertes en suspens, un adieu aux personnages et cette combinaison entre une fin fermée et le sentiment que la vie s'étend au-delà d'une lecture qui a pu accompagner pendant des mois même ...

Et cet ouvrage final atteint cet équilibre entre la réjouissance d'une nouvelle histoire sur les Melzer dans laquelle l'auteur développe de nouveaux secrets et des dangers insoupçonnés entre des amours, des trahisons et un contexte historique qui peut à la fois favoriser les entreprises familiales dès que possible. horizon d'avenir plein d'espoir, le tout, dis-je, contrebalancé par l'idée de la fin qui s'en vient, du départ de la scène de personnages inoubliables comme Marie, Paul ou Elisabeth.

Seulement, avant de lancer ce dernier adieu sous les applaudissements, l'étape de leur vie sera exposée à des imprévus qui paraîtront parfois insurmontables...

L'héritage du village des tissus

Les filles du village des tissus

Que je place cette seconde partie à la troisième place ne veut pas dire qu'elle porte atteinte à l'ensemble. Mais comme je dis les débuts et les fins ont je ne sais combien captivants, soit en rencontrant les personnages soit en sachant enfin ce qu'ils vont devenir.

Bien qu'il ne traite pas de l'intrigue d'une évolution générationnelle, comme c'est souvent le cas dans les intrigues qui abordent l'évolution des sagas, les liens au passé sont dans ce cas un puits d'où émergent des fondements narratifs vers ces grands secrets qui justifient les événements et qui ils ferment des cercles.

Nous sommes en 1916, en pleine Grande Guerre. La riche famille Melzer doit faire face à de nouveaux défis dans un monde qui s'effondre à marches forcées avec l'avancée du conflit, l'appauvrissement général et l'appel à l'aide pour tout Allemand de bien, qu'il soit militaire ou civil avec la possibilité de s'occuper de la blessés ou de développer des fonctions logistiques au profit d'un empire allemand ayant besoin de collaboration à tous les niveaux.

Le protagoniste de l'admirée Marie, qui dans la première partie savait déjà se tailler son propre destin autour de l'amour et de la ferme volonté, acquiert à cette occasion l'épopée de la femme face à une guerre où les menaces se multiplient pour elles. Et pourtant, nous trouvons une Marie déterminée à diriger une usine textile dont l'offre de travail, de prospérité et de gloire menace de s'effondrer totalement.

La tragédie la secoue complètement lorsqu'elle découvre que son bien-aimé Paul Melzer a été fait prisonnier. Face à l'impossibilité de faire quoi que ce soit pour le libérer, son rôle à la tête de l'usine devient une fuite en avant, un exercice trouble d'espoir.

Le temps passe et Paul ne revient toujours pas dans l'ombre de ce premier grand conflit odieux qui a secoué toute l'Europe. Marie a toujours eu cette fermeté capable d'attirer tout le monde, ce magnétisme auquel Paul lui-même a succombé, amoureux et fasciné.

Mais en son absence, un type comme Ernst von Klippstein hante Marie avec ses sombres considérations sur le sort de Paul et le besoin de Marie de se laisser abriter par lui afin de survivre à ce qui est à venir, pour son bien, pour la survie de tant de les gens autour de lui et pour le bien de tout ce que les Melzer ont élevé pendant de nombreuses années ...

les filles du village des tissus

Autres livres recommandés par Anne Jacobs

Le Café des Anges. une nouvelle fois

La capacité de Jacobs à insérer des tensions narratives insoupçonnées explose dans cette intrigue sans abandonner cette pointe entre intimité et costumbrisme qui tisse la plupart de ses œuvres. Un recueil intéressant qui nous captivera sûrement tous.

Wiesbaden, 1945. La jeune Hilde a du mal à croire en sa chance : la guerre est finie et le Café del Ángel a été miraculeusement sauvé. Hilde rêve de redonner à l'entreprise familiale le lieu glamour qui réunissait artistes et personnalités de la ville. Mais les premiers conflits ne tardent pas à surgir lorsqu'une belle jeune femme entre dans le café et se présente comme sa cousine Luisa.

Qui est cette femme énigmatique qui a lutté pour y arriver depuis la Prusse orientale ? Une rivalité s'installe entre les deux jeunes femmes qui menace d'empoisonner l'atmosphère du café. Jusqu'à ce que les deux réalisent qu'ils ont quelque chose en commun : un secret de la guerre qui les hante jusqu'à ce jour...

Café des anges. une nouvelle fois

Le Café des Anges. années turbulentes

Sans faire un grand saut dans le temps, à peine 6 ans, la vie des protagonistes de cette saga est une nouvelle fois secouée par les circonstances les plus inattendues. Parce que survivre à une guerre a le sien. Et face à cela, quelque chose de très unique doit se produire pour considérer qu'une fois de plus il est temps de ramer à contre-courant pour aller de l'avant personnellement et dans l'entreprise qui a demandé tant d'efforts à maintenir.

Wiesbaden, 1951. Le Café del Ángel a eu de la concurrence. A côté de l'établissement traditionnel de la famille Koch, un établissement plus moderne a ouvert ses portes : le Café del Rey. Alors qu'Hilde Koch tente en vain de convaincre ses parents de moderniser les lieux, son grand amour, pour lequel elle s'est tant battue, semble sur le point de craquer.

Les choses ne vont pas mieux non plus pour son frère August. Lorsqu'il rentre en Allemagne, après avoir été prisonnier de guerre russe, il commence à se sentir attiré justement par une mystérieuse jeune femme russe, dont l'arrivée menace de diviser la famille...

Le Café des Anges. années turbulentes
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